mercredi 2 février 2011

# 2.




Un chant d'oiseau doucement murmuré,
Un rayon de soleil soudain perçant les nuages,
Qui de leur masse grisée ombragent le monde,
Le plongeant dans une mélancolie sans départ,
Sans arrivée, et pourtant déjà si loin.
Une douce mélopée saisie le long d'un chemin d'été
Et qui nous entraine quelque part,
Nul part. Un rêve qui s'effrite,
Qui glisse encore entre les doigts, qui s'évapore, qui déjà n'est plus là.
Un éclat de rire peut-être tentant de conserver la magie d'un instant,
Un sourire qui toujours trouve le sentier du cœur.
Une simple seconde qui semble durer bien moins,
Qui s'enfuit, effrayée par le long poids du temps,
Par le poids de la vie
Qui ne pèse rien, des souvenirs sans doute
Quelques odeurs, quelques sons qu'on égoutte
Porteurs de temps d'amour, tant d'espoir, tant de vie
Car que peut-elle peser hormis le poids de son nom ?
 Margot S.

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